
300 ANS AU CHÂTEAU
Soyez les bienvenus ! Le Château du Jonquier est un bijou de beauté baroque situé au pied du Mont Ventoux :
En 2025, la maison fêtera ses 300 ans.
A partir de la mi-juin, vous profiterez d'un confort moderne et haut de gamme dans des murs anciens. Le Château du Jonquier dispose d'un parc privé et clos de 5 hectares : une forêt historique et un vaste jardin anglais. Il fait partie d'un village médiéval dont la vieille ville enchanteresse surprend par ses ruelles sinueuses et ses charmantes petites places. Mazan offre également de nombreuses possibilités d'hébergement et un marché animé le samedi au cœur de la Provence Verte. Laissez libre cours à vos sens pour découvrir la Provence.
A FAIRE
- 10 minutes en voiture de Venasques et Pernes-Les-Fontaines, (élus parmi les plus beaux villages de France)
- 25 minutes en voiture d'Avignon, (site du célèbre Pont menant à la moitié du Rhône et du Palais des Papes médiéval)
- 25 minutes en voiture de l'Isle sur la Sorgue (centre animé et magnifique du commerce d'antiquités en France)
- 25 minutes en voiture des vignobles de Chateauneuf du Pape (vins mondialement connus, si les délicieux vins locaux, frais et terreux de nos vins du Mont Ventoux ne suffisent pas...)
- 30 minutes des mythiques villages perchés de Gordes, Roussillon et Ménerbes (le cadre du best-seller « Une année en Provence »).
- 60 minutes des belles plages de la Méditerranée (parfaites pour une journée de farniente dans les vagues).
POUR S'Y RENDRE ET EN REPARTIR
- 60 minutes en voiture de Marseille
- 7 min en voiture de l'aérodrome Edgar Soumille pour les jets privés

À QUOI NOUS RESSEMBLONS
Le château du Jonquier a de sacrées histoires à raconter !
La demeure a été construite entre 1725 et 1744 par François II Bernard de Saint-Andéol et son épouse Marie Roman, riches propriétaires terriens qui, selon le cadastre de 1650, possédaient une grange au Jonquier et environ 14,5 ha de terres : 1 ha de prés et jardins, 4 ha de vergers et 1,5 ha de vignes (pour une valeur de 3 118 florins). François II aimait s'amuser : il lança également le célèbre « Càrri » de Mazan, une manifestation folklorique qui se poursuit encore aujourd'hui selon un cycle décennal. L'architecte qui a créé l'aspect équilibré de la maison n'est pas connu.
Le fils de François II, Joseph Bernard, épouse Marie-Delphine Geneviève de Raffelis de Soissans en 1749. Un document de 1762 indique : « Le seigneur de Saint-Andéol joue un rôle de premier plan dans la Commune... c'est chez lui que séjournent les personnages officiels ». Peut-être se divertissait-il un peu trop : A la veille de la Révolution française de 1789, la famille avait vendu la plupart de ses terres et de ses maisons. Il ne restait plus que 4,5 ha ; un verger, mais plus de vignes.
En 1802, le Château du Jonquier est vendu à Jacques de Vincent de Causans, député du Vaucluse, qui ne le conserve que 6 ans. En 1808, le comte François Marie-Joseph de Paule de Sobirats, auteur de fables, et son épouse Emilienne de Damas du Rousset en deviennent les propriétaires. Leurs deux blasons restent visibles sur la balustrade du balcon : « Non te negabo » (je ne te refuserai pas), et « fortis et fidelis » (fort et fidèle). Ils ont également construit la chapelle intime dédiée à Saint Andéol, le saint patron de la région. Elle fut consacrée par l'archevêque d'Avignon le 3 mai 1836.
Le comte François meurt sans enfant en 1859 et laisse la maison à son petit-neveu Gustave de Ripert-Barret, officier de cavalerie, et à ses trois filles Marie-Thérèse, Cécile et Françoise. Cette dernière épouse Ernest Quarré de Verneuil, 35 ans, capitaine d'artillerie, en l'absence du marié pour cause de maladie. Il était représenté par son père : Espérons que la nuit de noces n'ait pas été trop décevante ! Le couple partage son temps entre le Jonquier et le Château d'Allemagne. La façade du château conserve leurs armoiries : une licorne et un lion rugissant : « Robur (Force) : Faites place, faites place à Madame ».
En 1879 et pendant la Première Guerre mondiale, Thérèse et Cécile, une religieuse, vivent au château. En 1921, Françoise, veuve, rejoint ses sœurs dans son ancienne demeure. (qui, dans certains documents juridiques, est nommée « Château de Barret »). En 1929, elles vendent leur maison d'enfance au marquis Hélène des Isnards. Le notaire commente : « Le château est dans un état déplorable, les bâtiments de ferme délabrés, les terres négligées depuis une vingtaine d'années ».
Avec un timing impeccable, le marquis des Isnards vendit le château au capitaine de vaisseau Pierre Bernusset en 1939, qui fut bientôt engagé dans d'autres activités. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le château devint un foyer pour les jeunes filles sourdes-muettes et aveugles et les religieuses qui s'occupaient d'elles.
Après la Seconde Guerre mondiale, le château a été acheté par M. Rollin-Pinin (un fabricant de pièces détachées automobiles de Marseille), qui l'a vendu en 1976 à la famille Westphal, d'éminents protestants français.
En 2025 - 300 ans après le début de la construction - Ellen et Tobias Alpsten ont acheté le Château du Jonquier et 4,5 ha de terres environnantes. Avec leurs trois fils Linus (21 ans), Caspar (19 ans) et Gustav (15 ans), ils ont l'intention de transformer le domaine en « la plus belle maison de Provence ».
